Si l’alimentation est de nos jours au centre de plusieurs débats, pensées et courants, ce n’est pas par hasard. Ce que l’on mange a des conséquences plus ou moins directes sur notre état de santé et sur l’environnement. Tel l’effet papillon, de simples petites bouchées peuvent avoir de grandes conséquences.
Avec l’activité physique, l’alimentation est la meilleure des préventions pour rester en bonne santé. Nous sommes littéralement ce que nous mangeons dans la mesure où chaque nutriment servira à faire vivre et fonctionner correctement les cellules de notre organisme afin d’assurer le fonctionnement optimal de celui-ci.
Ne pas respecter son corps en consommant des aliments « poubelles », c’est à dire des aliments industriels, transformés, vides de nutriments et remplis de pesticides aura pour conséquences de créer des dysfonctionnements de l’organisme : un système immunitaire moins résistant avec plus de risques de contracter des maladies (du simple rhume au cancer, beaucoup plus grave), une baisse de tonus et d’énergie, des difficultés à se concentrer, plus d’irritabilité, un moins bon sommeil etc.
40% des cancers pourraient être évités avec une bonne hygiène de vie : alimentation saine, activité physique et environnement peu pollué
En effet, selon l’institut national du cancer (1), 1/4 des cancers seraient lié à notre façon de manger et de boire. Ce sont les facteurs nutritionnels comme l’excès de viande, de charcuterie, d’alcool, pas assez de fruits et légumes etc.
De plus, selon le professeur Pierre Henri Martin, l’alimentation peut accélérer ou ralentir 1 cancer sur 2 (2).
L’alimentation peut accélérer ou ralentir le cancer
Les études sont donc unanimes. Une alimentation naturelle, variée et, au mieux, biologique, est CAPITALE.
Pour appuyer ces fondements, je vous invite à découvrir 3 études de cas authentiques. Ces sont des personnes qui ont radicalement changé leur régime alimentaire pendant 10 jours à 1 mois. Ces personnes ont définitivement arrêté la nourriture industrielle et transformée pour ne consommer que des aliments 100% naturels bio ou non bio.
Les résultats sont tout simplement surprenants. En seulement 10 à 15 jours d’alimentation naturelle et biologique, les taux de pesticides peuvent drastiquement chuter dans l’organisme des individus.
La famille Japonaise : Reiko et ses deux filles
L’ONG Greenpeace Japan a demandé à une famille Japonaise (une mère, Reiko et ses deux filles) de tenter l’expérience de changer radicalement leur alimentation pour passer au bio pendant 10 jours. Des analyses d’urines ont été effectuées avant et après auprès d’un laboratoire indépendant Allemand. Les résultats du rapport de Greenpeace expliquent que le taux de pesticides dans les organismes des deux filles et de la mère a fortement chuté. Il a également été constaté que ce taux a chuté plus rapidement chez les enfants. En effet, selon Greenpeace Japan, « La dose de pesticides par poids corporel est probablement plus élevée chez les enfants en raison de leur petite taille » (3).
La famille Suédoise : deux adultes et trois enfants
La même expérience a été réalisée en Suède avec une famille entière (2 adultes de 39 ans et 40 ans ainsi que 3 enfants âgés de 3, 10 et 12 ans) qui ne s’est alimentée qu’avec des aliments biologiques pendant 15 jours. Cette expérience financée par Coop, une chaîne Suédoise d’épicerie bio a montré que les résultats des analyses des taux de pesticides ont énormément chutés après 2 semaines d’alimentation bio (4). Le seul bémol à apporter à ces expériences est que les pesticides présents dans les urines sont plus vites éliminés. Aussi, une analyse de sang n’aurait pas montré une chute aussi nette (5).
Un jeune Néerlandais : Sacha
Un jeune adulte Néerlandais en bonne santé, Sacha, a tenté l’expérience d’arrêter toute sorte de nourriture industrielle et transformée pendant 1 mois (plats préparés, sodas, jus de fruits, fast-food, chips etc.) pour ne manger uniquement que des aliments frais, bruts et cuisinés ainsi que de l’eau et/ou des smoothies aux fruits/légumes maison. Des tests d’efforts et des analyses de sang ont été effectués en laboratoire avant et après cette expérience. Les résultats ont démontré une perte de poids, une perte de masse grasse, une chute du taux de mauvais cholestérol, une meilleure tension artérielle, une glycémie sanguine (taux de sucre dans le sang) stable ainsi que des meilleurs résultats à l’effort (6).
Conclusion
Il n’y a pas photo ! Une alimentation naturelle, équilibrée et biologique permet d’être en bien meilleure santé ! Beaucoup moins de pesticides dans l’organisme, une glycémie stable, une meilleure tension artérielle, moins de masse grasse et plus d’énergie sont quelques résultats positifs que l’on peut avancer. Il en existe bien d’autres et il serait dommage de passer à côté de quelque chose d’aussi simple pour se faire du bien.
Pour finir, notez que, si consommer des aliments naturels et biologiques permet de préserver notre santé, il en va de même pour la planète. Sans vous en rendre compte, acheter des produits frais, locaux et biologiques a un impact direct et positif sur l’environnement. Grâce à ce geste, vous participez à la préservation de la biodiversité (car vous n’achetez plus d’aliments pour lesquels doivent être utilisés des pesticides qui détruisent l’écosystème) et stoppez l’enrichissement des lobbies de l’agroalimentaire. Comme le disait Coluche : « Quand on pense qu’il suffirait que les gens ne les achètent plus pour que ça ne se vende pas ! »
C’est l’exemple de Cuba qui a abandonné les pesticides depuis les années 1990. Cela a redonné vie à un écosystème et notamment aux abeilles qui permettent de faire récolter aux apiculteurs Cubains 45 kg de miel par ruche, soit le double des récoltes en France… ! (7)
Pour aller plus loin
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Sources :
- http://www.e-cancer.fr/Actualites-et-evenements/Actualites/Les-cancers-en-France-2016-une-edition-100-interactive
- EAT, Gilles Lartigot 2013.
- Greenpeace Japan
- Human exposure to pesticides from food A pilot study For Coop Sverige AB. Jörgen Magnér, Petra Wallberg, Jasmin Sandberg, Anna Palm Cousins. Janvier 2015
- Selon Emmanuelle Kesse-Guyot, épidémiologiste de l »Institut national de la recherche agronomique (Inra) et en charge de BioNutriNet.
- LifeHunters
- http://positivr.fr/abeilles-cuba-pesticides-miel/